Le CDC américain a procédé le 1er septembre à une modification de la définition du vaccin. Avant, le CDC définissait le vaccin comme « un produit qui stimule le système immunitaire d’une personne pour produire l’immunité face à une maladie spécifique ». Désormais, le CDC définit le vaccin et la vaccination comme « une préparation qui est utilisée pour stimuler la réponse immunitaire du corps contre des maladies », plus précisément pour « produire la protection face à une maladie spécifique ».[1] Le CDC a ainsi supprimé la notion d’immunité pour la remplacer par celle de protection, dans un contexte où les vaccins anti-Covid ont une efficacité plutôt relative, ne produisant pas réellement une immunité, mais une protection infime et brève.
Ce n’est pas la première fois que des règles médicales sont curieusement modifiées à cause du Covid-19 et dans le sens unique d’une surenchère sur le coronavirus et les vaccins avec pour résultat la légitimation des mesures politiques de privation des libertés. C’est le cas des règles d’établissement des certificats de décès par les médecins qui ne s’appliquent pas au Covid. Depuis le début de la crise sanitaire aux États-Unis, quelle que soit la cause réelle de la mort d’un individu, il suffit que celui-ci teste positif au Covid pour que son décès soit attribué à la pandémie, une pratique qui a conduit à une surestimation de la mortalité associée à cette maladie.[2]
[1] Miami Herald, September 9, 2021, www.miamiherald.com/news/coronavirus/article254111268.html ; Centers for Disease Control and Prevention (CDC), September 1, 2021, www.cdc.gov/vaccines/vac-gen/imz-basics.htm
[2] Washington Examiner, December 22, 2020, https://www.washingtonexaminer.com/news/coronavirus-death-certificates-minnesota-inflated
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