Dr. Mike (Michael) Ryan, directeur exécutif en charge du programme d’urgences sanitaires de l’OMS et à la tête de l’équipe responsable de l’endiguement et du traitement du Covid-19 dans le monde, affirme ce 25 mai 2020 la probabilité d’une nouvelle vague du Covid-19.[1]
Intervenant au désormais célèbre Event201 d’octobre 2019, le même homme annonçait de façon précise la survenance d’une crise du nouveau coronavirus qui s’est déclenchée exactement un mois après. Il affirmait alors que ce nouveau coronavirus sera une pandémie qui marquera « a new normal », une nouvelle normalité, une nouvelle réalité qui va durer.
Comment pouvait-on savoir ou anticiper que le nouveau coronavirus marquerait une nouvelle donne dans le monde alors qu’il n’en a pas été le cas pour les deux précédents coronavirus du SRAS et du MERS ?
Le département de l’homme chargé des opérations d’urgence n’a pas ensuite réagi de façon urgente au déclenchement de la crise sanitaire malgré la sonnette d’alarme tirée par Taïwan. L’urgence sanitaire sera annoncée par l’OMS en retard, les cas de contamination s’étant déjà multipliés dans plusieurs pays.
Quelle est donc la crédibilité de cette intervention qui annonce une seconde vague qui n’a été constatée nulle part dans le monde ? Pourquoi cette vague est-elle censée se produire en Europe et en Amérique du Nord y légitimant ainsi l’extension du confinement, mais pas en Asie où la crise a débuté ?
A qui profite la crise sanitaire ? A certains Big Pharma, sociétés et autres instituts de recherche médicale qui concoctent un nouveau vaccin, vendent certains médicaments ; à certains Big Tech[2] qui caracolent en bourse, concoctent des nouvelles techniques de traçage numérique et qui sont devenus depuis quelques années des acteurs principaux du secteur de la santé.
A qui profitera la crise économique à venir que l’ONU annonce désormais du fait des mesures de confinement ? A certains qui avaient prédit la crise et qui l’avaient financièrement anticipée en se préparant à racheter les sociétés qui se trouveront au bord de la faillite pendant et après la crise sanitaire, en témoigne le nombre étrange et historique en période boursière prospère des démissions de CEOs entre janvier et octobre 2019, soit un mois avant la crise[3] ; aux intérêts qui prêteront aux États qui sortiront plus endettés de la crise et perdront davantage en souveraineté.
L’OMS doit vite se ressaisir et nettoyer ses écuries d’Augias. Sans une réforme de son mode de financement qui la place dans une situation de conflits d’intérêts, l’institution onusienne perdra toute crédibilité aux yeux des populations.
[1] Reuters, May 25, 2020, https://www.reuters.com/article/us-health-coronavirus-who-peak-idUSKBN2311VJ?fbclid=IwAR0crwXeblEGhSzxjsZ2dtDZ9lRCpCsxHsf3RGjICvokGoRtlX8Rj0L3LZ0
[2] The Economist, April 4, 2020, https://www.economist.com/leaders/2020/04/04/big-techs-covid-19-opportunity
[3] NBC News, November 6, 2019, https://www.nbcnews.com/business/business-news/why-have-more-1-000-ceos-left-their-post-past-n1076201?fbclid=IwAR0Q85oIv37p4jyF20iXVl-V6y2oMXJJW-TtFCRp4wx9WplQb6Xh37LFNpY; Views Post, 2 avril 2020, https://viewspost.com/nombre-historique-des-demissions-de-ceos-en-2019/
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