Avocate et membre de l’équipe juridique du président Donald Trump, Sydney Powell a affirmé ce 15 novembre que les machines à voter et le logiciel de Dominion Voting Systems opérés par Smartmatic, utilisés au cours de la présidentielle dans plusieurs États, peuvent être contrôlés de l’étranger une fois connectés sur Internet. Il est ainsi possible à distance de scruter en temps réel le nombre des votes, les résultats des candidats, d’annuler des votes ou de les modifier en faveur d’un candidat et au détriment d’un autre.[1] Des témoignages certifiés et des rapports d’experts en ce sens doivent être produits devant la justice. Sydney Powell a déclaré être sur le point de révéler « la grande pieuvre ». Elle a accusé une partie de la CIA ainsi que des dirigeants de certains États, en particulier les secrétaires d’Etat chargés de l’organisation de l’élection, d’avoir touché des pots-de-vin en échange de l’adoption des machines à voter de Dominion.
Au début du mois, les machines à voter étaient déjà mises en cause dans l’attribution erronée à Biden de milliers de votes destinés à Trump dans l’Etat du Michigan. Cette erreur avait été ensuite corrigée. Seulement, les machines à voter de la société Dominion Voting Systems ont été utilisées dans une trentaine d’États. Le système Dominion a été notamment implémenté en Pennsylvanie, en Caroline du Nord, au Nevada, en Géorgie et au Michigan, des États au cœur des soupçons de fraude électorale. En revanche, le Texas avait rejeté à trois reprises le système Dominion au motif qu’il n’était pas conforme aux standards de sécurité basiques.[2]
La société Dominion Voting Systems a déjà été associée par le passé à des scandales de fraude électorale. Ce fut le cas en Philippines en 2010 et 2013. Une étude indépendante avait alors conclu en l’inadéquation du logiciel fourni à Voting Dominion Systems par la société Smartmatic. Le président de Smartmatic est Mark Malloch Brown, membre du conseil d’administration de l’Open Society de George Soros. Il est également un ancien vice-président des Fonds d’investissement de George Soros, du World Economic Forum et de la Banque mondiale.[3]
A ce titre, il faut noter que plusieurs ont évoqué dans cette élection la main invisible de George Soros dont la mention du nom fait trembler les médias. Ainsi, en septembre dernier, lorsque Newt Gingrich, ancien speaker (président) de la chambre des représentants, qualifie Soros de premier responsable des troubles socio-politiques sur Fox News, il lui est immédiatement demandé de ne pas prononcer ce nom avant qu’un silence surréaliste s’installe sur le plateau.[4] Plus récemment, Gingrich a accusé Soros d’avoir volé l’élection présidentielle.[5] George Soros est connu pour avoir financé le « Secretary of State Project »[6] dans le but de promouvoir et de faire élire des démocrates progressistes et réformistes au poste de secrétaires d’Etat, ce poste étant la fonction officielle de supervision des élections dans les États.[7] Ce projet controversé s’apparente à une tentative de prise de contrôle du système électoral dans les « swing States » c’est-à-dire les États où se joue véritablement le résultat final de l’élection présidentielle. En l’espèce, ce sont des secrétaires d’État qui sont accusés par l’équipe juridique de Trump d’avoir bénéficié des pots-de-vin en échange de l’adoption des machines à voter de Dominion. Soros est également parmi les personnalités qui ont injecté plus de 50 millions de dollars dans différents États tels que le Michigan, la Caroline du Nord, la Géorgie, l’Arizona et la Floride pour faciliter et généraliser le vote par correspondance.[8] A titre de comparaison, en France par exemple, le vote par correspondance généralisé est interdit depuis 1975 parce qu’il facilite la fraude électorale. Par ailleurs, Soros est également accusé de contrôler le système de vote de l’Oregon, le premier État à tenir une élection présidentielle entièrement par correspondance en 2000[9] et où il a financé Kate Brown, soutenue dans le cadre du « Secretary of State Project », devenue secrétaire d’Etat, puis gouverneur, une fonction qu’elle occupe depuis 2015.[10] En outre, c’est dans l’Oregon qu’a été créée en 2007 la branche la plus ancienne et la plus active d’Antifa denommée Rose City Antifa. Ce groupe est au centre des tensions socio-politiques aux États-Unis.
[1] Fox News, Sunday Morning Futures, November 15, 2020, https://www.youtube.com/watch?v=NYLWQ-UeJ6Q, Traduction en français disponible ici : https://cutt.ly/Vg4E2rC ; Fox News, Lou Dobbs Tonight, November 14, 2020, https://www.youtube.com/watch?v=SFCXPw1t17o, Traduction en français disponible ici : https://youtu.be/81paX-WGM2E
[2] The Center Square, November 7, 2020, www.thecentersquare.com/national/officials-raised-concerns-for-years-about-security-of-u-s-voting-machines-software-systems/article_bec0fc86-2144-11eb-bc8c-bb85a60db758.amp.html
[3] Open Society Foundations, https://www.opensocietyfoundations.org/who-we-are/boards/global-board/member/mark-malloch-brown ; Views Post, November 10, 2020, https://viewspost.com/chroniques-dactualite-47-election-americaine-et-machines-a-voter/
[4] https://www.youtube.com/watch?v=8buhJgzP6XU
[5] https://www.youtube.com/watch?v=Qgeta4awWdU
[6] Washington Times, June 23, 2011, https://www.washingtontimes.com/news/2011/jun/23/section-527-works-to-seat-liberals-as-election-ove/ ; https://en.wikipedia.org/wiki/Secretary_of_State_Project
[7] National Association of Secretaries of State, http://www.nass.org/membership
[8] NBC News, June 18, 2020, https://www.nbcnews.com/politics/2020-election/mail-voting-gets-59-million-boost-progressive-donors-n1231395
[9] New York Times, November 17, 2000, https://www.nytimes.com/2000/11/17/us/counting-vote-oregon-gore-gains-7-electoral-votes-all-mail-election-oregon.html
[10] Freedom Foundation, April 20, 2015, https://www.freedomfoundation.com/labor/george-soros-bought-oregons-voting-system/ ; Willamette Week, April 4, 2018, https://www.wweek.com/news/state/2018/04/02/gov-kate-brown-picks-up-an-unprecedented-donation-from-financier-george-soros/
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