L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) décide de suspendre ses essais cliniques avec l’hydroxychloroquine à la suite de l’étude publiée par la revue The Lancet. Plusieurs s’étonnent de cette décision alors que l’étude, au demeurant non randomisée, conclut en l’inefficacité de l’hydroxychloroquine pour les malades graves du covid-19, ce que tout le monde savait déjà ; alors que certains critiquent de façon argumentée la méthodologie suivie dans cette étude et la non précision des doses prescrites par exemple ; alors que les auteurs de cette étude nuancent eux-mêmes et appellent à la réalisation de nouvelles études pour vérifier la dangerosité de l’hydroxychloroquine, un médicament consommé dans le monde depuis plus d’un demi-siècle, sans incident notoire et souvent en vente libre. Il est intéressant de noter que les essais non menés par l’OMS ont fait l’objet d’une appréciation différente du risque sanitaire puisqu’ils sont censés se poursuivre. Par cette décision, l’OMS risque de donner du grain à moudre à ceux qui pensent que l’institution veut gagner du temps pour imposer le juteux vaccin cher à certains de ses donateurs.
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