Près de 12.000 personnes se sont réunies ce dimanche 6 septembre devant le Capitole de la Californie à Sacramento qui héberge le parlement et le bureau du gouverneur. Les manifestants pacifiques s’y sont rassemblés pour prier. Pourtant, certains médias ont souhaité insister sur l’absence du port de masques et de la distanciation sociale alors que ces questions ne sont généralement pas soulevées pour les manifestions Black Lives Matter (BLM), les manifestations quotidiennes à Portland depuis plus de trois mois ou encore pour les zones autonomes d’occupation relativement anarchique comme ce fut le cas à Seattle ou à New York. Ce deux poids et deux mesures entre les manifestations BLM et les autres manifestations dans le traitement médiatique et politique est de plus en plus perçu par la population.  

Par ailleurs, force est de constater que la deuxième vague annoncée du Covid-19 ne s’est toujours pas produite dans aucun pays au monde et cela en dépit des nombreuses manifestations publiques aux Etats-Unis et en Europe. En somme, il devient de plus en plus intenable pour les autorités publiques d’interdire ou de limiter, sur des motivations sanitaires, les manifestations contre le confinement ou pour l’exercice de la liberté religieuse, sans prise en compte des conséquences contreproductives économiques, sociales, démocratiques et même sanitaires. La voix la plus raisonnable pour les autorités politiques est désormais de compter sur l’intelligence collective et non sur l’imposition des règles sanitaires impopulaires.

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