Aux termes d’une élection présidentielle historique, Donald Trump a été confortablement élu 47e président des États-Unis.[1] Si la présidentielle de 2020 avait été marquée par des soupçons de fraude, celle de 2024 vient rassurer sur la capacité du pays à organiser une élection transparente et crédible.
Contrairement à ce que certains peuvent penser, cette élection va participer à la réconciliation du pays plutôt qu’à sa division. Toute démocratie est en effet fondée sur la confiance des citoyens dans les règles du jeu. Aujourd’hui, près d’une moitié de la population américaine, constituée de sympathisants Républicains, a regagné confiance dans les institutions du pays, un ferment d’unité pour la société américaine.
Contrairement à ce que certains peuvent également penser, l’élection de Trump marque le retour d’une forme de normalisation du leadership politique, à la suite d’un Président Joe Biden mentalement incapable de diriger le pays et d’une potentielle Présidente Kamala Harris perçue comme incompétente pour exercer la fonction au regard de ses interventions médiatiques peu convaincantes.
Pour le Parti Démocrate, cet échec électoral offre une opportunité de mener une réflexion politique pour se réinventer. L’heure est venue de sonner le glas de la direction du Parti incarnée par Barack Obama, Nancy Pelosi et Chuck Schumer au profit d’une nouvelle génération. En effet, la candidature de Biden dont l’incapacité mentale était évidente, puis celle de Harris, ont été imposées au mépris des sympathisants et en dehors des règles du jeu démocratique. Le Parti Démocrate doit opérer un rééquilibrage idéologique en son sein en contenant les excès du mouvement “woke”. La grandeur d’une société ne se mesure pas à l’extension du droit d’interrompre la vie, moins encore à la promotion par l’État d’une sexualité donnée.
De façon plus générale, l’élection de Trump est une piqûre de rappel pour les classes dirigeantes du monde entier de travailler sur la souveraineté et la prospérité de leurs pays au lieu d’implémenter un agenda mondialiste, désincarné, non-démocratique, soutenu par des intérêts économiques avides de spolier les nations et de contrôler les populations. L’élection de Trump rabat les cartes et envoie un signal d’espoir à l’échelle tant nationale qu’internationale.
Sur le plan national, force est de constater que l’administration Biden-Harris a sinistrement battu des records historiques dans plusieurs domaines : la hausse de l’inflation (coût de la vie), la hausse de la criminalité, la baisse de la réserve stratégique de pétrole, la dégradation des marchés financiers mi-2022, l’augmentation de la pauvreté infantile ou encore l’augmentation de l’immigration illégale par l’ouverture quasi-volontaire des frontières.[2] En août 2024, l’administration Biden-Harris a, par exemple, perdu la trace de 320.000 enfants qui ont franchi la frontière américaine seuls, sans parents. Ces enfants sont désormais exposés au trafic d’êtres humains,[3] un fléau sur lequel les médias mainstream préfèrent jeter un voile pudique, voire complice.
Par ailleurs, Trump s’est engagé à relocaliser les usines aux États-Unis pour booster l’emploi alors que les pays membres de l’Union Européenne ont entériné dans les traités les règles favorables à la délocalisation des entreprises. De plus, Trump rejette l’agenda climatique caractérisé en Occident par la culpabilisation des citoyens, la limitation des libertés individuelles et la mise en œuvre de mesures économiques suicidaires au profit d’autres pays comme la Chine.
Sur le plan international, il faut reconnaître à Trump de s’être distingué de la plupart des présidents américains en n’ouvrant pas de nouveaux fronts militaires et en critiquant le complexe militaro-industriel, à l’origine de la déstabilisation de nombreux pays étrangers. Trump a promis d’arrêter la guerre en Ukraine, laquelle ponctionne aux contribuables des milliards de dollars alors qu’une victoire contre la Russie n’est rationnellement pas possible. Il est celui qui pourra ainsi faire cesser le massacre de centaines de milliers de vies en Ukraine et éviter à l’humanité une potentielle 3e guerre mondiale.
Au regard du conflit en Israël, Trump jouera probablement un rôle plus intéressant pour la paix là où Biden n’est pas parvenu à prévenir ou à maîtriser l’escalade de la violence dans la sous-région. Si Trump est un soutien d’Israël, il est également celui qui a supervisé en 2020 les accords d’Abraham portant normalisation des relations diplomatiques entre Israël et des pays arabes dans un effort de pacification, quoiqu’imparfait, de la sous-région.
Pour conclure, Trump accède au pouvoir avec plus d’expérience que la dernière fois ; il est entouré d’une équipe impressionnante y compris bipartisane (Robert Kennedy, Tulsi Gabbard, Tucker Carlson, Michael Flynn…) ; il est en passe de disposer d’une majorité dans les deux chambres du Congrès, au moins pour les deux prochaines années ; il va exercer un mandat qui sera son dernier au titre de la constitution ; il a échappé de près à la mort ; il considère désormais que sauver le pays est une mission divine ; il a 78 ans. En somme, Trump n’a plus rien à perdre, mais il a tout à gagner : entrer dans l’histoire comme celui qui va redonner un nouveau souffle au rêve américain et laisser à la postérité l’empreinte d’un héros.
[1] France 24, 6 nov. 2024, https://youtu.be/X0zFKn0eHaM ; Fox 9, Nov. 6, 2024, https://youtu.be/WI9fbbQ-aTo
[2] Views Post, 20 oct. 2022, https://viewspost.com/chroniques-dactualite-179-les-4-tristes-records-socio-economiques-de-mi-mandat-de-ladministration-biden/ ; Views Post, 18 fév. 2022, https://viewspost.com/chroniques-dactualite-134-des-difficultes-du-gouvernement-biden/
[3] New York Post, August 21, 2024, https://nypost.com/2024/08/21/us-news/biden-harris-admin-loses-track-of-320000-migrant-children/
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