CHRONIQUES D’ACTUALITÉ #164 – LES AUTORITÉS FÉDÉRALES RESTENT SILENCIEUSES SUR LA PERQUISITION AU DOMICILE DE L’ANCIEN PRÉSIDENT AMÉRICAIN

Près de 24h après la perquisition non annoncée effectuée par la police fédérale (FBI) au domicile personnel de Donald Trump à Palm Beach, près de Miami en Floride, la Maison Blanche, le Département de la Justice (ministère de la justice) et le FBI restent silencieux.[1] 

La perquisition de la résidence privée de l’ancien président américain connue sous le nom de Mar-a-Lago, 24e résidence la plus grande des États-Unis, est unique dans l’histoire américaine. Le seul motif évoqué par les médias et notamment le New York Times est lié aux dossiers que Trump aurait ramenés à son domicile à la fin de son mandat au lieu de les transférer directement aux Archives nationales. Or, les avocats de Trump échangeaient et collaboraient déjà avec les autorités sur cette question.

Sur le plan juridique, la perquisition opérée par le FBI n’est pas solide si elle est uniquement fondée sur ces dossiers présidentiels, ce qui pourrait expliquer le long silence observé par les autorités politiques et judiciaires fédérales. Une perquisition doit être légalement justifiée par l’existence d’une « cause probable » (“probable cause”) que des preuves d’un crime déterminé sont présentes dans les endroits à fouiller.

Sur le plan politique, les autorités ont intérêt à trouver une justification sérieuse de peur de renforcer le manque de confiance des millions d’américains dans le système politique et judiciaire du pays, une perte de crédibilité déjà constatée lors de la dernière présidentielle et durant la gestion de la crise sanitaire. Des leaders républicains évoquent déjà des pratiques dignes d’une “république bananière”, du “tiers-monde” ou d’une “dictature” ayant pour but d’écarter un potentiel candidat à l’élection présidentielle. 


[1] Fox News, August 9, 2022, www.foxnews.com/politics/white-house-doj-fbi-silent-reason-raiding-trumps-mar-a-lago-home

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