L’Union Européenne ne s’était pas émue lorsque Twitter suspendait à tour de bras les comptes d’une série de responsables politiques comme l’ancien président américain alors en fonction ou le président brésilien, les comptes ou tweets de certaines personnalités médicales dont la narration vaccinale n’était pas conforme à celle des autorités politiques, ou encore ceux d’un journal comme le New York Post à quelques jours de la présidentielle américaine pour avoir évoqué les emails de Hunter Biden.[1] L’Union Européenne ne s’était pas émue lorsque plusieurs conservateurs furent bâillonnés sur Twitter alors que ceux-ci ont le droit d’exister sur l’échiquier politique et médiatique à l’instar des progressistes.
Pourtant, un jour seulement après l’achat de Twitter par Elon Musk, l’Union Européenne s’inquiète d’une violation potentielle et hypothétique des règles par le réseau social et brandit des sanctions financières lourdes allant jusqu’à l’interdiction de Twitter.[2] Il est légitime de se demander si les technocrates de Bruxelles et de Washington craignent une plus grande liberté d’expression, en particulier la remise en cause des thèses officielles qu’ils ont cherché à imposer à la population, sur la crise sanitaire comme sur une série d’autres sujets internationaux. Depuis l’officialisation de l’offre d’achat de Twitter par Elon Musk, les médias mainstream s’agitent en effet de façon vive et surprenante contre une opération ordinaire du monde des affaires.
Pour un meilleur équilibre des forces dans le monde et pour une meilleure démocratie en occident, il faut espérer que l’oiseau Twitter s’affranchisse de cette cage devenue une forme de prison pour la raison et pour les nations.
[1] New York Post, April 26, 2022, https://nypost.com/2022/04/26/elon-musk-says-suspending-ny-post-from-twitter-was-incredibly-inappropriate/amp/
[2] Washington Examiner, April 26, 2022, www.washingtonexaminer.com/policy/eu-regulator-preemptively-warns-musk-on-free-speech-twitter-there-are-rules
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