Deux nouvelles études publiées par le International Journal of Infectious Diseases et le Lancet viennent conforter l’emploi de l’hydroxychloroquine contre le COVID-19.
Des chercheurs du Henry Ford Health System, un organisme de santé privé comprenant 6 hôpitaux dans l’Etat du Michigan (Etats-Unis), ont découvert que l’administration tôt de l’hydroxychloroquine aux malades hospitalisés du Covid-19 réduisait substantiellement le taux de mortalité.[1] Cette étude publiée le 1er juillet 2020 dans le International Journal of Infectious Diseases[2] a été réalisée sur 2.451 malades dont l’âge moyen était de 64 ans. Les chercheurs ont précisément déterminé que l’hydroxychloroquine réduisait le risque de mortalité de 66% et l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine de 71%. L’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine est le cocktail médical qui a été mis au point par le Professeur français Didier Raoult. En outre, interviewé par la chaîne Fox News, Dr. Ramin Oskoui, cardiologue et CEO de Foxhall Cardiology, explique que cette étude n’a pas révélé d’effets indésirables majeurs sur le cœur. L’étude contredit ainsi les informations répandues par plusieurs médias sur la dangerosité et l’inefficacité de l’hydroxychloroquine.
Par ailleurs, selon une autre étude publiée le 3 juillet 2020 par la revue The Lancet[3], les patients souffrant de maladies rhumatismales auto-immunes qui prennent de l’hydroxychloroquine présentent des risques d’infection au Covid-19 inférieurs aux patients qui prennent d’autres traitements antirhumatismaux.
Ces deux dernières études montrent que la solution d’un vaccin, relancé récemment, ne devrait pas être à l’ordre du jour, ce pour six (6) raisons au moins : l’existence de l’hydroxychloroquine comme traitement contre le Covid-19 ; le faible taux actuel de contaminations au Covid-19 ; le faible taux actuel de mortalité ; la circonstance qu’il n’y a pas de seconde vague du nouveau coronavirus constatée dans aucun pays au monde ; la mobilisation de nouvelles dépenses publiques substantielles pour l’achat d’un vaccin alors que l’accent devrait être mis immédiatement et prioritairement sur la relance économique et sur l’amélioration des systèmes de santé publique ; et les risques médicaux éventuels associés à un vaccin nouveau.
[1] Fox News, July 3, 2020, https://www.foxnews.com/politics/hydroxychloroquine-helped-save-coronavirus-study
[2] International Journal of Infectious Diseases, July 1, 2020, https://www.ijidonline.com/article/S1201-9712(20)30534-8/fulltext
[3] The Lancet, July 3, 2020, https://www.thelancet.com/journals/lanrhe/article/PIIS2665-9913(20)30227-7/fulltext
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