L’agence américaine des médicaments (FDA) a approuvé le vaccin de Pfizer le 23 août dernier. Cette approbation permet de contourner le consentement libre et éclairé requis pour les vaccins expérimentaux et donc d’offrir une meilleure sécurité juridique à l’obligation vaccinale. Cependant, la procédure suivie par la FDA suscite des critiques. En effet, le vaccin de Pfizer a été approuvé sans l’organisation de discussions publiques sur les données sanitaires recueillies, des discussions censées se tenir dans le cadre d’un comité consultatif préalable à l’approbation.[1] Après avoir confirmé l’année dernière la mise en place de ce comité composé d’experts indépendants pour garantir un débat public et transparent sur les vaccins, la FDA s’est finalement ravisée en déclarant que cette instance n’était plus nécessaire.
Selon Kim Witczak, défenseur de la sécurité des médicaments et représentante des consommateurs au sein d’un comité consultatif de la FDA, la décision de la FDA « supprime un mécanisme important d’examen des données ». « Il est déjà préoccupant que l’approbation complète [du vaccin de Pfizer] se fonde sur 6 mois de données malgré des essais cliniques conçus pour 2 ans » avance-t-elle, avant de résumer : « l’approbation complète des vaccins contre le Covid-19 doit se faire dans un forum public ouvert à tous. Cela pourrait créer un précédent de normes abaissées pour les futures approbations de vaccins ».
Selon Diana Zuckerman, présidente du National Center for Health Research : « Il est évident que la FDA n’a pas l’intention d’entendre d’autres opinions. Mais si vous prenez des décisions à huis clos, cela peut alimenter l’hésitation. Il est important d’avoir une discussion publique sur le type de données disponibles et sur leurs limites. Nous devons les connaître alors que nous pensons à la balance bénéfice/risque ».
[1] British Medical Journal, August 20, 2021, www.bmj.com/content/374/bmj.n2086
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