Les fact-checkers ou vérificateurs des faits sont devenus des “nettoyeurs de scènes de crime”. Ils ignorent les scandales, dégomment voire gomment les faits contraires à la pensée très souvent véhiculée par les médias mainstream et l’establishment sur des sujets déterminés. Ils vont dans le même sens, contre l’hydroxychloroquine et pour un vaccin contre le Covid-19 par exemple et s’érigent en juges de l’info. Ils modèlent souvent l’information en assurant une forme d’homogénéisation de l’opinion publique, de stérilisation de l’esprit critique et d’institutionnalisation d’une pensée presque unique. Pour “debunker” une information, ils en dénoncent parfois la version biaisée ou extrême, comme pour tenter de neutraliser la version originale.
Procédant d’une idée qui peut être noble, ils deviennent des petits “ministères de la vérité” décriés par Orwell dans “1984” qui édictent et dictent ce qu’il faut penser ou publier. Toute pensée ou publication contrevenant à la “vérité” des fact-checkers sur les principales plateformes sociales des big tech ou big brother a droit à une note publique d’encadrement, à un rappel à l’ordre, à une restriction voire une suspension du compte de l’auteur ou du transmetteur de l’information, peu importe son statut officiel ou non.
En réalité, les fact-checkers n’ont pas le monopole de la vérité, leur vérification des faits n’est pas un label de vérité. Ils n’ont de réel pouvoir que celui que les individus acceptent de leur consentir par facilité, peur ou auto-censure.
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